À 00h28 ce 4 février, Isabelle Joschke a franchi la ligne d’arrivée en 19e position, après 85 jours, 11 heures et 26 minutes de mer. Quatre ans après une première participation qui s’était terminée hors-course, la navigatrice de MACSF a réussi à surmonter une par une toutes les épreuves. Sa course a plutôt bien débuté, malgré une avarie de voile dans 40 nœuds au passage du cap Finisterre. Elle franchit le cap de Bonne Espérance le 6 décembre, en battant son propre record de vitesse, en parcourant 458 milles en 24 heures. Dans l’Indien, la navigatrice choisi la route Nord, en compagnie du binôme Le Cam-Roura. Isabelle tient tête à ces bateaux au potentiel de vitesse bien plus élevé, et impressionne par sa régularité. Mais le 29 décembre, elle constate que son foil tribord a cassé net. A cela s’ajoute une panne de moteur, ainsi qu’une déchirure sur sa grand-voile. Forcément dépitée, et inquiète pour la suite de son parcours, arriver devient la seule priorité. Avant le cap Horn, Isabelle Joschke ralentit pour éviter le gros de la tempête. Dans l’Atlantique, elle rejoint et dépasse ses concurrents avant d’être ralentie par l’anticyclone des Açores. Jusqu’au passage de la ligne, la skipper essaie de grappiller des places pour n’avoir aucun regret. Sur ce tour du monde, elle a ressenti beaucoup plus de plaisir malgré la difficulté et elle peut être vraiment fière et contente de ce parcours.
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