Le skipper de DMG MORI Global One boucle son deuxième tour du monde sans escale et sans assistance après 90 jours, 21 heures et 34 minutes en mer, huit ans après une première tentative soldée par un abandon, et quatre ans après sa 16e place. Dés les premiers jours, le dessalinisateur puis l’hydrogénérateur, sont venus compliquer le début de course du marin japonais. Patiemment, le skipper de DMG MORI Global One rattrape son retard dans l’Atlantique Sud. Mais quelques heures après avoir franchi le cap de Bonne Espérance, pris dans la tempête, son IMOCA fait deux empannages involontaires et le marin déplore la casse de 5 lattes de sa grand-voile. Ralenti, il lui faudra deux jours pour réparer. Mais le navigateur s’accroche, et remonte au classement dans le Pacifique. Au cap Horn, il est 25e, seulement 20 minutes derrière Guirec Soudée. A l’entame de l’Atlantique Sud, Kojiro rencontre des conditions dantesques, une tempête sévit au niveau des iles Malouines. Puis la remontée se transforme en chemin de croix, qui ne connaîtra son terme qu’après les alizés. Des Açores, une lutte intense débute avec Violette Dorange dont l’issue est une 24e place aux Sables d’Olonne, avec la satisfaction d’avoir mis 4 jours de moins qu’il y a quatre ans.
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