Le skipper de Fives Group – Lantana Environnement a bouclé son premier tour du monde en 26e position, à 13h10 ce dimanche, après 91 jours et 8 minutes en mer, malgré une jolie liste d’avaries sur son IMOCA. Dés le quatrième jour de course, dans la descente le long du Portugal, il déchire ses deux spis, le privant d’un outil précieux qui va l’handicaper tout au long de son tour du monde. Mais le marin normand, n’est pas du genre à renoncer, alors il prend vite la tête de son petit groupe dans l’Atlantique Sud. Dès son entrée dans l’Indien, il plonge vers le Sud, dans les dépressions. Avant le cap Leeuwin, qu’il franchit en 25e position, il essuie plus de 60 nœuds. La nuit suivante, sa barre de liaison du safran tribord casse, ainsi que son support d’hydrogénérateur, l’obligeant à une longue partie de bricolage. Quatre jours plus tard, Louis bat son record personnel sur 24h avec 469 milles avalés et revient sur les premiers de son groupe. La lutte est intense, et s’il prend un temps les commandes, ses spis absents lui manquent terriblement. Un peu frustré, le compétiteur est obligé de prendre son mal en patience. Après 48 heures dans une tempête que certains ont choisi d’éviter en ralentissant, le Normand franchit le cap Horn en 26e position. Louis est heureux, malgré ses ennuis de pilote automatique. Le long des côtes brésiliennes, Louis Duc s’empare de la tête de son groupe, et remonte à la 24e place. De retour dans l’hémisphère Nord, les alizés sont violents et malgré une casse de sa dérive dans les derniers jours de course, il continue, bataillant, pour finir en beauté ce tour du monde tant désiré.
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