En franchissant le 9 février la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne à 13h37, le skipper de Foussier s’octroie la 27e place au classement, après 91 jours et 35 minutes en mer, celui qui affiche l’un des budgets les plus petits de la flotte, a mené un véritable combat pour en arriver là. Pour une première en solitaire, le Nantais effectue un début de course remarquable. Sur son IMOCA, l’un des plus vieux de la flotte, après un passage du cap de Bonne Espérance en 27e position, le skipper de Foussier encaisse les dépressions, malgré une avarie de durite d’hydraulique de vérin de quille. Il profite de la pétole à l’entrée du Pacifique pour reprendre la 21e place, et la tête de son petit groupe. Sébastien commence l’année avec une vision aussi magique que redoutée: un iceberg, sur lequel il fonçait tout droit avant d’être alerté par son radar. Sacrée frayeur pour le skipper de Foussier. Le passage du cap Horn de jour en 27e position lui permet d’admirer la cordillère des Andes, la pointe sud du continent américain. La remontée de l’Atlantique est une épreuve qui pousse Sébastien Marsset encore plus loin dans ses retranchements. Il multiplie les avaries sur son bateau fatigué. Système de barre, gennaker, boîtiers de latte de grand-voile, hydrogénérateur et enfin les deux alternateurs du moteur. L’IMOCA souffre, et le marin avec lui. Après un équateur franchi en 26e position, Sébastien Marsset continue de savourer son aventure et ses ultimes moments passés en mer. Il réalise l’exploit d’un tour du monde bouclé, mais aussi de montrer que le rêve est toujours accessible.
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