Guirec Soudée est un aventurier devenu un régatier. Il fait partie de ceux qui vont au bout de leurs rêves. Le skipper de Freelance.com ajoute un nouveau chapitre dans sa vie aux multiples challenges en allant au bout de ce Vendée Globe bouclé à l’issue de 89 jours, 20 heures, 16 minutes en mer. Il lui aura fallu moins de quatre ans pour tout apprendre. Avant ce projet, Guirec n’était jamais monté sur un IMOCA et n’avait jamais disputé la moindre course de voile. Son apprentissage express lui a donc permis de s’élancer sereinement dans la grande aventure du Vendée Globe. Guirec n’a pas été épargné par les soucis techniques : problèmes de spi, J2 et gennaker arrachés, souci de « lazy jacks », rupture de drisse… Le marin s’est donc souvent transformé en bricoleur. Il monte sept fois dans le mât et répare son spi dans le cokpit. Dans les eaux glacées de l’Atlantique Sud, il plonge sous la quille du bateau. Mais surtout, Guirec résiste à la virulence des éléments comme dans l’océan Indien où il doit faire face à des rafales dépassant les 70 nœuds. Il a su tenir bon dans les moments difficiles même si son objectif principal était de terminer la course et de boucler ce tour du monde. Guirec n’avait pas envie de finir dernier ni de dire qu’il avait fait le Vendée Globe juste pour le faire. Son bateau, bien qu’étant d’une ancienne génération, s’en est très bien sorti. Pas mécontent de sa performance: 23e sur la ligne et 5e bateau à dérives droites est une belle satisfaction. Le skipper breton devance Violette Dorange, Louis Duc, Sébastien Marsset et certains foilers.
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